Georges B & Raymond D à La Caravane

Publié le  : 23-04-2025

Témoignage d’un de nos bénévoles

Quelle soirée ! Je débarque aux environs de 18h30. Une demi-heure d’avance. Comme çà il n’y aura que peu de monde. Tu parles ! C’était déjà la queue devant la caisse. On m’a offert une bière pression. Bien ! Je trouve une chaise et des connaissances au fond à gauche pour les spectateurs là où sur l’estrade il y a un énorme djembé. Je déguste ma bière en causant avec mes voisins-voisines.

 


Bruno, un « jeune homme » d’à peu près mon âge en costume nous présente la prestation à
venir qui s’appelle « les copains d’abord » Bon, tout le monde connait la chanson de Brassens qui
évoque un bateau qui navigue en père peinard …

Bruno nous conte des sketchs de Devos, en fait le Raymond et le Georges se sont connus sur scène l’un étant la vedette « Américaine »» de l’autre. Parfois l’autre devenait l’un sans problèmes d’égo. De vrais copains, d’abord ! Ce soir ils se croisent. Deux mesures de Georges, deux histoires pendables de Raymond tels « sans dessus-dessous » avec notre participation et « le possédé du percepteur » suivis à nouveau par Georges quis e fait tout petit devant une poupée. Les Georges se démènent. Oui, Georges est plusieurs. Il y adonc le djembé, une autre percussion et deux guitares ; mais les musiciens, Augustin, Brigitte,
Édouard et Habib chantent aussi ensemble ou à tour de rôle. Les bénévoles devant lesquelles on se
fait tout petits sont dans le mouvement. En rang derrière le bar du bateau de Georges elles chantent
à tu-tête et dansent comme des folles.

Entracte. Vite on se jette sur les assiettes … qui restent disponibles.
Vite, ça redémarre. Les bénévoles ne dansent plus elles volent. De places en places elles
récupèrent couverts, assiettes et verres vides pour les emmener danser dans le lave-vaisselle.
Bruno – il a quitté la veste – fait du Brassens avec « la fessée ». Ça démarre par une veillée
mortuaire tranquille mais ça devient très très chaud ! Il termine avec « le rond point » mais
justement peut-on en terminer avec celui-ci dont on ne peut sortir … à moins de monter dans
l’ambulance puis dans le corbillard. Mais d’ailleurs « le copain d’école qui était mort sans enfants et
laissait seule au monde une veuve…  » n’était-il pas ‘sorti’ ainsi du rond point infernal ?
Je constate que dans ma tête tout est sans dessus-dessous.

Quelle soirée magique ! Bonne nuit à tou·te·s.

Faites de beaux rêves de chasse aux papillons et de mer démontée !

Jean-Michel V, lundi 21 avril 2025

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